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Avaient poussé leur front serein
Et leur taille extraordinaire
Bien haut au dessus du tonnerre,
D’autre part, l’effort souterrain
De leurs racines biscornues,
Travaillant la colline, avait
Fait que le Castel se trouvait
Comme un temple parmi les nues.
Et ce n’était plus comme avant
Colline humble, pente et mi-côte,
Mais pic d’azur, montagne haute
Où ne peut atteindre le vent.
L’accès au Prince en fut facile,
Soit qu’alors un char enchanté
Ou quelque autre engin l’ait porté
Auprès de Rose en cet asile
D’amour, de gloire et de repos,
D’où l’on voyait par les vallées
Dix mille villes assemblées,
Comme en leurs parcs, de blancs troupeaux,
Les mers et les eaux miroitantes,