Page:Bonnières - Contes des fées, 1881.djvu/76

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et les terres des Paladins,
Et la Forêt où j’imagine
Que vivaient Morgane et Brangine,
L’Ile d’Armide et ses jardins
Avant Renaud et la Croisade,
Et tout l’Orient enchanté,
En mille et une nuits conté
Par la bonne Schéhérazade :
Et Myrtil allait à travers
Le monde, entrainant à sa suite,
En son amoureuse poursuite,
Tous les peuples de l’Univers !
Car les Abeilles étaient Fées,
Et, dès que son glaive avait lui,
Les rois vaincus dressaient pour lui
Des colonnes et des trophées.

Si le voyage fut si grand
Que je n’ai pu faire le compte
Des merveilles qu’on en raconte,
Je puis, du moins, en comparant