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III



COMMENT LA FÉE VOULUT RENDRE A MULOT ET A MULOTTE LA JEUNESSE, ET DE LA BONNE ODEUR DE LILAS QUI SE RÉPANDIT DANS LA CABANE



Quoiqu’un peu sotte en toute cette affaire,
La bonne Fée eut le cœur de chercher
Quel nouveau don le pourrait bien toucher
Et quel grand bien elle lui pourrait faire :
Et tout à coup elle lui demanda :

— « Aimes-tu bien ta femme ?

MULOT


        « Il n’est, pardienne !
Bonne besogne encore que la sienne.

LA FÉE


« Et l’as-tu bien toujours aimée ?