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Mon cher Confrère,


Vous publiez Charlot s’amuse, une étude sur la masturbation[1], et vous me demandez d’en écrire la préface.

Pourquoi ?

Je n’ai rien de cette notoriété littéraire sur laquelle on peut sûrement s’appuyer. Je suis un débutant comme vous. Rien de plus. Je n’ai point souci de dominer, j’ai depuis longtemps perdu la vanité de convaincre, et rien ne serait plus inutile que cette préface, si elle ne me fournissait pas l’occasion publique de vous remercier de votre courageuse amitié.

  1. « Quand la chose est, disons le mot. » Victor Hugo, Chansons des rues et des bois.