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gane de la pensée est un état déterminé. Le passage de cet état à tous ceux qui peuvent lui succéder n’est pas également facile. Il est des tons, il est des mouvemens qui s’excitent les uns les autres, parce qu’ils se sont succédés fréquemment. De cette succession répétée nait dans la machine une disposition habituelle à exécuter plus facilement une certaine suite d’airs ou de mouvemens que toute autre suite. De là les différentes déterminations de la force motrice dans le rappel des idées.


Chapitre 7

De l’attention.


Toutes les idées qui affectent l’ame en même tems ne l’affectent pas avec une égale vivacité. Cette diversité d’impression dérive principalement du plus ou du moins d’intensité des mouvemens communiqués aux fibres du Cer-