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mination d’un roi très-chrétien, elle peut vivre libéralement dans le catholicisme ; mais où fermente une idée, où s’organise un progrès intellectuel, la France arrive ; par un traité, par une guerre, par une armée, par un seul homme, elle entre dans cette idée, elle s’associe à ce progrès.

Jean Calvin, de Noyon, fils d’un batelier et d’une cabaretière ; Cauvin, en 1510 ; Calvinus, en 1532 ; Deparcan, puis Dehappeville, en  1533. — Calvin, plus tard et dans la postérité, a étudié Zuingle et Luther, à Bourges, avec Melchior Wolmar ; il dogmatise, il prêche, il s’insinue, il persuade, il fait des prosélytes, il irrite François Ier, il convertit la reine Marguerite de Navarre, sa sœur. — Il porte la parole nouvelle à Bâle, à Ferrare, à Strasbourg et à Genève, où il s’arrête pour y prendre le surnom de Pape de Genève. Calvin est chef en religion. La France se partage…

Où est l’erreur ? où est la vérité ?

Après Béranger, d’Angers ; après Pierre Valdo, de Lyon ; Wiclef, Jean Hus et Jérôme