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sur la primitive résolution d’un voyage pour amour. Il prit la plume, et n’osant écrire à Laure, il écrivit à son oncle et tuteur lui annonçant, en qualité de locataire, — qu’appelé par deux malades dignes du plus grand intérêt dans la province de Guienne à Agen, il alloit aussitôt s’y rendre, puis, débarrassé du soin pieux de conserver à la vie deux êtres souffrans, il partiroit aussitôt pour Arles où, sans doute, son penchant le retiendroit. » Une seule phrase, la phrase finale de la lettre adressoit à la belle orpheline des mots respectueux, dont il appartenoit à la jeune fille d’interpréter toute l’intention.