Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 1.djvu/130

Cette page a été validée par deux contributeurs.

du baptême, je viens à vous… Donnez-moi le trésor d’Ochosias !

— Vous avez toute votre raison, vieillard ; comment me demandez-vous une chose que je ne puis ni connoître ni posséder ?

— Oh ! vous seul avez la clef qui ouvrira le coffre, la pioche qui creusera le trou, la lumière qui éclairera le caveau… Moi je vous instruirai, en retour, de ce qu’Issachar, devenu catholique, ne peut plus voir d’un œil si pénétrant… Nous viendrons ici, à l’heure de minuit, et, par la pensée, franchissant l’espace avec vous, nous irons fouiller dans les profondeurs du ciel pour y chercher votre étoile… À vous, descendant de ces Issachar qui noverant singula tempora, appartiendra sans doute de consulter d’autres livres de vies… Oh ! donnez-moi le trésor d’Ochosias ! donnez-le moi !… D’abord, je vous donnerai ceci. — Il tira de la poche de sa robe un petit billet bien net, écrit sur parchemin bien lisse.

— Qu’est-ce ? — demanda Nostredame.