QUARANTE-HUITIÈME LEÇON
Divers emplois de l’accusatif.
En Esperanto, on emploie l’accusatif, n dans trois cas :
1o. — Pour marquer le complément direct.
Cet emploi est obligatoire, même lorsque le verbe est sous-entendu. Ainsi on dit : bonan tagon, bonjour ; bonan vesperon, bonsoir ; dankon, merci ; car dans ces cas on sous-entend : mi deziras al vi (bonan tagon), je vous souhaite le (bonjour) ; mi diras al vi (dankon), je vous dis (merci). De telle sorte que bonan tagon, dankon, sont les compléments directs de verbes sous-entendus.
2o Pour marquer le but d’un mouvement, à moins qu’il ne soit déjà marqué par la proposition al ou ĝis.
Exemples. — Mi iras Parizon. La kato saltas sur la tablon (il y va). Mi eniras en la ĉambron.
3o. Pour remplacer une préposition, dans le but d’abréger la phrase, et lorsque cela ne peut pas nuire à la clarté.
Ainsi on peut dire à volonté : mi obeas al la patro ou mi obeas la patron ; la instruisto pardonas al la infano ou la instruisto pardonas la infanon ; la lernanto mokas pri sia kamarado ou la lernanto mokas sian kamaradon.