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Une femme dit sur le ton traînard de la Courtille :

— Tu perds ta salive, Clergeot ! Les Popaules savent pas seulement ce que tu leur dégoises.

— Elles ne comprennent pas ? Eh bien alors elles vont voir !

D’un coup de tête à la poitrine, il précipite Wlaemick contre une poutre, il pénètre dans le hangar et derrière lui s’engouffrent les manifestants qui bousculent les mercenaires du Belge. Aussitôt des coups secs retentissent, les briques enlevées par cent bras carrèlent le sol en rose, s’amoncellent autour de la cheminée, tracent des serpentins dans la cour.

Un ouvrier remarque :

— C’est trop long, on n’aura jamais le temps de balanstiquer le stock. Ils méritent qu’on brûle leur tôle.

Et soudain, Didier se trouve entouré par une escouade, secoué par une petite contrefaite qui hurle :