velours sombres, les ceintures cramoisies des taupiers, la maçonnerie-pierre, la charpente, la couverture, la métallurgie, l’alimentation, les transports, les postes, les chemins de fer, la délégation du Parti qui prennent possession des faubourgs. Loin, derrière eux, stationnent les voitures et les tramways, le mouvement est suspendu comme à l’aube de cette grève générale vers laquelle allait la pensée de Didier. L’effectif de la Révolution, celui de la Préfecture de police et des brigades centrales sont dehors, tandis que la garnison de Paris est consignée dans les casernes, tout cela parce qu’on mène au champ d’asile un cercueil si léger, que le poids en étonne les croque-morts. Dans les autos qui suivent doucement le cortège, et qui ronflent pour dépenser leur force, comme énervées de ne pouvoir prendre l’essor, il y a les ingénieurs de la Ville, les conseillers municipaux et le nouveau Président du Conseil, M. Dranis.
À la porte du cimetière où se masse un peuple, quelques-uns reconnaissent le chef du Gou-