Page:Bonneff - Didier, homme du peuple.djvu/290

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« M. Didier nous adresse, de sa prison, une lettre injurieuse que nous regrettons, vu sa forme, de ne pouvoir publier. Le leader syndicaliste se défend d’avoir été condamné dans son enfance, mais il reconnaît avoir été détenu à la Petite Roquette. Dont acte. Mais pourquoi M. Didier ne renonce-t-il pas définitivement à employer le langage de ceux avec qui le brave terrassier ne veut pas être confondu ? »

En ces jours, les angoisses harcèlent Francine. Elle murmure pour elle-même ces paroles que jamais elle n’a osé dire à son mari :

« Quand s’occupera-t-il un peu moins des autres, un peu plus de nous et de lui !… »

Cependant, le lock-out n’obtient pas le succès attendu.

Des feuilles radicales que l’on dit inspirées par Dranis attaquent le chef du gouvernement avec violence. Par contre, un député libéral l’interpelle sur ses complaisances à l’égard des anarchistes et demande la dissolution de la C. G. T.