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te dire des choses dures, mais toi, toi, tu ne recommenceras pas, tu ne recommenceras jamais ? C’est un attentat contre mes idées. À mon tour, je te promets de consacrer plus de temps à ma famille, à toi, ma petite Francine !

Elle le supplie de ne pas modifier la règle de sa conduite. C’est elle qui n’est pas raisonnable avec son égoïsme renforcé.

— Je devrais m’estimer heureuse. Tu t’occupes de ton Parti. Eh ! bien, est-ce que je ne serais pas plus à plaindre si tu aimais une autre femme par exemple ! Tes occupations veulent que tu sortes le soir. Mais si tu travaillais la nuit je te verrais moins encore !

Il dit :

— Non, j’arrangerai ma vie de tout autre façon. Il faut que je consacre aux miens une partie de mon temps.

Il n’a pas terminé ses paroles que la porte livre passage à une visiteuse essoufflée, aux yeux animés d’émotion.

— Venez vite, M. Didier, crie-t-elle. Mon