seille ! Le syndicat est une fumisterie dans laquelle j’ai coupé et qui ne me repincera plus. — Syndicalistes, socialistes, tous banquistes. — Moi, je fais mes affaires tout seul avec les singes et les chefs, qui sont trop contents de m’apporter du boulot, hein ! parce qu’on peut faire la place de Paris et la cambrousse sans en trouver un seul qui fasse le poil à Bibi. — Moi, je ne connais qu’une chose : le pognon ; je suis pognonniste. — Donner vingt sous au syndicat ! et mon œil ? Je donne pas seulement un rond à ma femme, parce que c’est pas mon programme de nourrir une gonzesse. »
D’autres reprennent : « Bien, moi, je vais te dire deux mots… j’en étais, du vieux syndicat : le trésorier ramassait la monnaie, les cotisasses ; quand il y en a eu assez, crac, au revoir les voisins… bonjour, Luc… Il a joué la fille de l’air, il a bazardé la caisse… Voilà ce que c’est le syndicat ! »
— Combien t’a-t-il volé ? demande alors Didier.