pagnée de plaisanteries, perpétrée dans les réduits où montaient les odeurs de vaisselle, un acte qui semblait presque un vice à sa naïveté d’adolescent.
Il mêla Francine à tous les témoignages de bonté que « des personnes » avaient eus pour lui. Un jour, il dit à la jeune fille :
— Tu as bien connu cette Julia qui travaillait avec moi à la briqueterie ; si, tu as dû la connaître.
Une pensée le ravissait, expliquait ce grand amour : il songeait, tandis qu’il accomplissait sa besogne, qu’il morcelait la viande, qu’il nettoyait la balance :
— Je ne suis plus seul ! C’est vrai tout de même qu’en ce moment, quelqu’un pense à moi, quelqu’un m’écrit peut-être !
Il lui demandait :
— Pourquoi m’aimes-tu ? pourquoi m’as-tu choisi ?
— Je t’aime depuis toute petite, répondait-elle en riant… Autrefois, mes parents me gron-