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ché à la ligne dans les étalages, hein ? t’as une tête à ça !
— Non, murmure Didier.
— T’as fait fric-frac ?
— Non !
— T’aurais sonné un mec ?
— Non, répond-il par signe.
— Oh ! rit l’autre. Je vois, t’es un chou-chou.
Paroles incompréhensibles que le voyou répète :
— Chou-chou… chou-chou…
Que veut dire ce nabot sinistre à corps d’insecte, à visage de pendu ?
Didier ne sait, mais il devine qu’on l’accuse d’une honte. Et il se défend.
— Ce n’est pas vrai, j’ai rien fait… l’agent m’a conduit au poste et puis ici !
Le voyou regarde l’orphelin et il reprend, plus bas :
— T’es jamais venu, alors ?
— Non.
— Tu débutes, mais t’y reviendras, va… T’as