Page:Boncerf, Les inconvéniens des droits féodaux, 1791.djvu/9

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étoit en correspondance, ainsi qu’à l’Auteur ; elles sont imprimées dans la grande édition de ses œuvres ; la plus étendue de ces lettres est sous le nom du R. P. Policarpe, Prieur des Bernardins de Chésery ; on la joint ici, en déclarant cependant qu’elle fut faite sous les yeux de Voltaire par M. Christin, de St. Claude, actuellement Député à l’Assemblée Nationale, ami et convive habituel de Voltaire, et depuis son exécuteur testamentaire. On verra jusqu’à quel point il en avoit pris le style. Cet Écrit, et plusieurs antres de la même main, ont été imprimés sous le nom de Voltaire, sans que le public se soit apperçu d’aucune différence de style. Bientôt ou punit M. Turgot d’avoir dés amis qui aidoient à répandre les bons principes, il fut renvoyé du ministère ; l’Auteur fut dépouillé de toutes ses places ; il se livra au dessèchement des marais, il se réfugia dans l’eau en sortant du feu ; il donna ses soins a la terre toujours fidèle à y répondre ; il se consola ainsi, sans se plaindre, de l’injustice et de l’ingratitude des hommes. Ce Précis historique doit être terminé par un fait bien disparate.

En qualité d’Officier Municipal l’Auteur