Page:Boncerf, Les inconvéniens des droits féodaux, 1791.djvu/18

Cette page n’a pas encore été corrigée

une multitude de maîtres qui semblent se relayer pour affliger celui qui le cultive ?

Tâchons de compter combien sur un seul fond il y a de maîtres. Ou pourrait douter s’il faut mettre en ligne celui qui le cultive, car nous allons voir qu’il a des co-propriétaires si redoutables, qu’il faut qu’il disparoisse en quelque sorte devant eux. Cependant comptons-le pour un sans tirer à conséquence et sauf à le retrancher si quelqu’un l’exige, ci. . i Le Seigneur de la Directe , on ne peut contes* ter celui-là, tant pour le cens, le sur-cens, que le çhampart, passons pour un, ci , ï, J’aurais peut être dû commencer par le Décimateu, r ; mais il n’aura rien à nous reprocher, le mettant comme il lui convient en ordre utile, ci. . 4 Si la, dime d’agneau ou autre dime de sang, ou menue dime a lieu, comme cela est commun, le Curé qui la perçoit sera, ci pour. % Un Seigneur voisin ,ou le Fief, a souvent droit de chasse par titre ou par réciprocité ; ce droit qui ravage les héritages dans les tems de valeur, mérite bien d’être placé ici avec les autres . % Une rente suzeraine est chose fréquente , on doit à son Seigneur proche, et au médiat, qui prend place ici pour. 1 Le droit de parcours est un droit général, qu’on $e peut s’empêoher d’en faire mention , soit qu’il appartienne a la Communauté ou à d’autres, ci. . t Dans la crainte d’être taxé d’exagération , nous arrêtons ici le calcul ; mais on nenous disputera pas