Page:Bonaparte - Le Souper de Beaucaire ; Lettre à Matteo Buttafoco, 1821.djvu/73

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(55)

sais si vous êtes payés par l’Espagnol et l’Autrichien ; mais certes, ils ne pouvaient pas désirer de plus fortes diversions : que feriez-vous de plus si vous l’étiez ? Vos succès sont l’objet des sollicitudes de tous les aristocrates reconnus ; vous avez placé à la tête de vos sections et de vos armées, des aristocrates avoués, un Lateurette, ci-devant colonel, un Soumise, ci-devant lieutenant-colonel du génie, qui ont abandonné leurs corps, au moment de la guerre pour ne pas se battre pour la liberté des peuples.

Vos bataillons sont pleins de pareilles gens et votre cause ne serait pas la leur, si elle était celle de la République.


LE MARSEILLAIS.

Mais Brissot, Barbaroux, Condorcet, Buzot, Vergniaux, sont-ils aussi aristocrates ? Qui a fondé la République ? qui a