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Vous trouvant de certaines connaissances de la France, il ne daigna pas observer de plus près que vos paroles, les principes de votre morale : il vous fit nommer pour traiter à Versailles de l’accommodement qui s’entamait sous la médiation de ce cabinet. M. de Choiseul vous vit et vous connut : les âmes d’une certaine trempe sont d’abord appréciées. Bientôt, au lieu du représentant d'un peuple libre, vous vous transformâtes en commis d’un satrape : vous lui communiquâtes les instructions, les projets, les secrets du cabinet de Corse.

Cette conduite, qu’ici l’on trouve basse et atroce, me paraît à moi toute simple ; mais c’est qu’en toute espèce d’affaire, il s’agit de s’entendre et de raisonner avec flegme.

La prude juge la coquette et en est persiflée ; c’est en peu de mots votre histoire.

L’homme à principes vous juge au pire ;