Page:Bonaparte - Le Souper de Beaucaire ; Lettre à Matteo Buttafoco, 1821.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’Éditeur poursuivra, suivant toute la rigueur des lois, les contrefacteurs et vendeurs des Œuvres qu’il publie.

Afin de satisfaire l’impatience des nombreux souscripteurs des Œuvres de Napoléon Bonaparte, nous joignons au tome troisième de la collection deux pièces originales qui appartiennent au tome premier, et qu’il faudra plus tard faire relier à la fin de ce premier volume.

Les plus habiles bibliographes savaient très-bien que Bonaparte avait publié au commencement de la révolution les deux brochures que nous plaçons ici ; mais on croyait impossible de se procurer ces deux écrits de la jeunesse d’un sous-lieutenant d’artillerie, devenu depuis le souverain maître de l’Europe. Le style et les idées du jeune soldat à la naissance de la révolution, comparés aux discours de l’empereur, offriront sans doute des rapprochemens intéressans ; on y trouvera peut-être déjà quelques points de départ de cette carrière où la fortune, après avoir comblé un mortel de tous ses dons les plus brillans, semble s’être plu à les lui ravir en un instant, pour le frapper, à la fin de sa carrière, de ses coups les plus déchirans.