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sois sorti. Eugène me paraît sans inquiétude pour sa femme ; il te donne un petit garçon[1]. Adieu, mon amie, porte-toi bien.
CLXXI
Paris, le 22 mars 1811.
CLXXI
Mon amie, j’ai reçu ta lettre, je te remercie. Mon fils[2] est gros et très bien portant. J’espère qu’il viendra bien. Il a ma poitrine, ma bouche et mes yeux. J’espère qu’il remplira sa destinée. Je suis toujours très content d’Eugène ; il ne m’a jamais donné aucun chagrin.
CLXXII
Gubin, le 20 juin 1812.
Je ne vois pas d’inconvénient à ce que tu ailles à Milan, près de la vice-reine. Tu feras bien d’aller
- ↑ Auguste-Napoléon, prince de Venise, né le 8 décembre 1810.
- ↑ Napoléon-François-Charles-Joseph, prince impérial, roi de Rome, Grand-Aigle de la Légion d’Honneur, né aux Tuileries le 20 mars 1811, fils de Napoléon et de Marie-Louise. Proclamé par son père, sous le nom de Napoléon II, en 1815. Devenu duc de Reichstadt, il est mort à Vienne, loin de sa mère, le 22 juillet 1832.