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CXXXIV

Schœnbrunn, le 7 août 1809.

Je vois par ta lettre que tu es à Plombières, et que tu comptes y rester ; tu fais bien ; les eaux et le beau climat ne peuvent que te faire du bien. Je reste ici. Ma santé et mes affaires vont selon mes souhaits. Je te prie de dire bien des choses aimables à Hortense et aux Napoléon. Tout à toi.


CXXXV

Schœnbrunn, le 21 août 1809.

J’ai reçu ta lettre du 14 août, de Plombières ; j’y vois que tu seras arrivée le 18 à Paris, ou à la Malmaison. Tu auras été malade de la chaleur, qui est bien grande ici. Malmaison doit être bien sec et brûlé par ce temps-là[1]. Ma santé est bonne. Je suis cependant un peu enrhumé de la chaleur. Adieu, mon amie.

  1. Le château de la Malmaison, près Rueil (Seine-et-Oise), déclaré bien national en 1792, fut acheté par M. Lecouteux de Canteleu, depuis sénateur, et revendu à Joséphine en 1798. Napoléon s’intéressa toujours à cette résidence agréable.