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amie ; tu y auras vu mes succès. Tout a été comme je l’avais calculé, et jamais une armée n’a été plus battue, et plus entièrement perdue. Il me reste à te dire que je me porte bien, et que la fatigue, le bivouac, les veilles m’ont engraissé. Adieu, ma bonne amie, mille choses aimables à Hortense et au grand M. Napoléon[1].


LIX

Vittemberg, 23 octobre 1806.

J’ai reçu plusieurs lettres de toi. Je ne t’écris qu’un mot : mes affaires vont bien. Je serai demain à Postdam, et le 25 à Berlin. Je me porte à merveille ; la fatigue me réussit. Je suis bien aise de te savoir avec Hortense et Stéphanie en grande compagnie. Le temps a été beau jusqu’à présent. Mille amitiés à Stéphanie et à tout le monde, sans oublier M. Napoléon. Adieu, mon amie. Tout à toi.


LX

Postdam, 24 octobre 1806.

Je suis à Postdam, ma bonne amie, depuis hier ; j’y

  1. Napoléon, fils aîné de la reine Hortense, et probablement celui de ses deux neveux que l’empereur comptait adopter.