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ou six jours, il y aura du nouveau. Je désire bien te revoir. Ma santé est bonne, je t’embrasse.


XLVI

Vienne, le 15 novembre 1805.

Je suis à Vienne depuis deux jours, ma bonne amie, un peu fatigué. Je n’ai pas encore vu la ville de jour ; je l’ai parcourue la nuit. Demain, je reçois les notables. Presque toutes mes troupes sont au delà du Danube, à la poursuite des Russes. Adieu, ma Joséphine ; du moment que cela sera possible, je te ferai venir. Mille choses aimables pour toi.


XLVII

Vienne, le 16 novembre 1805.

J’écris à M. d’Harville pour que tu partes et que tu te rendes à Bade, de là à Stuttgard et de là à Munich. Tu donneras, à Stuttgard, la corbeille à la princesse Paul[1]. Il suffit qu’il y ait pour quinze à vingt mille francs ; le reste sera pour faire des prê-

  1. C’est la corbeille dont il a déjà parlé dans la lettre du 5 octobre, la XXXVIIe de notre édition.