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beille de 36 à 40 000 francs à la jeune princesse. Fais-la faire et envoie-la par un de mes chambellans à la nouvelle mariée, lorsque ces chambellans viendront me rejoindre. Il faut que ce soit fait sur-le-champ. Adieu, mon amie, je t’aime et je t’embrasse.


XXXVIII

Augsbourg, le 10 octobre 1805.

J’ai couché aujourd’hui chez l’ancien électeur de Trêves, qui est fort bien logé. Depuis huit jours je cours. Des succès assez notables ont commencé la campagne. Je me porte fort bien, quoiqu’il pleuve presque tous les jours. Les événements se suivent avec rapidité. J’ai envoyé en France 4 000  prisonniers, 8 drapeaux, et j’ai 14 pièces de canon à l’ennemi. Adieu, mon amie, je t’embrasse.


XXXIX

Le 12 octobre 1805.

Mon armée est entrée à Munich. L’ennemi est au delà de l’Inn d’un côté ; l’autre armée de 60 000