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plus loin possible. Adieu, ma Joséphine, mille tendres baisers.


XVI

Brescia, le 10 août 1796.

J’arrive, mon adorable amie, ma première pensée est de t’écrire. Ta santé et ton image ne sont pas sortis un instant de ma mémoire pendant toute la route. Je ne serai tranquille que lorsque j’aurai reçu des lettres de toi. J’en attends avec impatience. Il n’est pas possible que tu te peignes mon inquiétude. Je t’ai laissée triste, chagrine et demi-malade. Si l’amour le plus profond et le plus tendre pouvait te rendre heureuse, tu devrais l’être… Je suis accablé d’affaires. Adieu, ma douce Joséphine ; aime-moi bien, porte-toi bien, et pense souvent à moi.


XVII

Brescia, le 31 août 1796.

Je pars à l’instant pour Vérone. J’avais espéré recevoir une lettre de toi ; cela me met dans une inquiétude affreuse. Tu étais un peu malade lors de