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brasser à Paris où l’on vit beaucoup plus heureusement qu’à Gênes. C’est ici que l’homme droit et prudent[1], qui ne se mêle que de ses amis, vit avec toute l’extension et la liberté imaginable, comme il veut, et est absolument libre.


XVI

AU MÊME

Paris, 25 juillet 1795.

Tout va bien. L’on fait passer des forces à l’armée d’Italie. Désirerais-tu que j’y allasse ?

Adieu, mon ami, santé, gaieté, bonheur et plaisir. Je t’ai envoyé des lettres de Mariette, Fréron[2], Barras[3], qui te recommandent au chargé d’affaires de la République. Permon[4] est ici. Il te salue, ainsi que Muiron et Casabianca.

  1. Certaines éditions portent à tort : « adroit et prudent. »
  2. Le beau Stanislas Fréron, représentant du peuple. Il s’était amouraché de Pauline Bonaparte à Marseille, où elle se trouvait avec sa mère et ses sœurs.
  3. Bonaparte avait fait sa connaissance probablement par Doulcet de Pontécoulant.
  4. C’est M. Permon, le père de la future madame Junot, plus tard duchesse d’Abrantès.