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Il faut espérer que Joseph, avec les talents qu’il a et les sentiments que son éducation doit lui avoir inspirés, prendra le bon parti et sera le soutien de notre famille.
Représentez-lui un peu tous ces avantages[1].
III
À SON PÈRE
Brienne, 12 septembre 1784[2].
Mon cher père,
Votre lettre, comme vous pensez bien, ne m’a pas fait beaucoup de plaisir[3] ; mais la raison et les intérêts de votre santé et de la famille, qui me sont fort chers, m’ont fait louer votre prompt retour en Corse et m’ont consolé tout à fait. D’ailleurs étant assuré de la continuation de vos bontés et de votre attachement et empressement à me faire sortir et seconder en ce qui peut me faire plaisir, comment ne serais-je pas bien aise et content ? Au reste je m’em-