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II

RÈGLEMENT DE LA CALOTTE DU RÉGIMENT DE LA FÈRE[1] — ARTILLERIE[2]


Messieurs[3], vous nous avez chargé de rédiger les principaux articles du règlement de la Calotte ; nous nous sommes empressé de nous rendre digne de votre confiance, et nous soumettons aujourd’hui à votre profonde sagesse des idées que nous a inspirées l’amour de l’ordre public.

  1. Avant 1789, certains régiments français possédaient, depuis Louis XV, une société dite de la Calotte. C’était, à proprement parler, une espèce de chambre syndicale et de discipline des officiers subalternes. Formée en tribunal, cette société, simplement tolérée dans l’armée, tranchait tous les différends survenus entre camarades. Le plus ancien lieutenant, qui la présidait, portait le titre pompeux de Chef de la Calotte.
  2. Écrit à Auxonne, en 1788, par Bonaparte alors lieutenant en second au régiment de la Fère. Publié par M. le baron de Coston, lieutenant-colonel d’artillerie en retraite, dans les Premières années de Bonaparte, brochure parue en 1802 à Montélimart.
  3. Les officiers subalternes du régiment.