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un loup fait un troupeau de brebis. Tout le monde en était ébahi, car il frappait sur cette canaille comme le boucher sur la chair de boucherie, et nul n’échappait. Chacun des gens de l’empereur prenait garde à ce chevalier ; mais, quand la bataille fut finie, nul ne put dire ce que ce chevalier devint, hormis la fille de l’empereur, qui vit Robert s’armer et se désarmer comme la première fois ; mais elle garda le secret.


XXIV.
Comment Robert gagna la troisième bataille, où tous les Sarrasins furent tués.

Peu de temps après l’armée des Sarrasins revint, avec une plus grande puissance, devant la cité de Rome. Mal leur en prit, car ils y demeurèrent tous, grâce à Robert.

Avant que l’empereur allât les combattre, il manda ses chevaliers et leur ordonna, si le chevalier blanc revenait, de faire tout leur possible pour le prendre, afin qu’il sût de quelle nation il était. Les chevaliers répondirent qu’ils le feraient.


Quand la journée fut venue, grand nombre des meilleurs chevaliers de l’empereur s’en allèrent en un bois, en embuscade, pour essayer de prendre le chevalier blanc ; mais ils perdirent leur peine,