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voir si vous étiez aussi ridicule qu’on me l’avoit dit. Il faut vous rendre justice, vous passez votre renommée. Vous avez tort de vous laisser voir pour rien : vous êtes un fort joli bouffon, et vous valez bien trois schellings. (Il sort.)



Scène XI.

LE MARQUIS.

J’apprendrois à parler à ce brutal-là, s’il portoit une épée.



Scène XII.

ÉLIANTE, FINETTE, LE MARQUIS.
Finette, au marquis.

Eh bien ! monsieur, avez-vous dégourdi notre homme ?

Le Marquis.

Va te promener. Tu viens de me mettre aux prises avec le plus grand cheval de carrosse, l’animal le plus sot…

Éliante, l’interrompant.

Donnez, s’il vous plaît, d’autres épithètes à un homme qui doit être mon époux.

Le Marquis.

Lui votre époux, madame ? Ah ! si je l’avois su, il seroit sorti avec deux oreilles de moins. Mais vous voulez badiner, et ce personnage-là…