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Scène I.

LE MARQUIS DE POLINVILLE, LE BARON DE POLINVILLE.
Le Marquis.

Ce n’étoit pas la peine de me faire quitter Paris, le centre du beau monde et de la politesse ; et je me serois bien passé de voir une ville aussi triste et aussi mal élevée que Londres.

Le Baron.

Je t’excuse, marquis : tu en parlerois autrement si tu avois eu le temps de la mieux connaître.

Le Marquis.

Non, baron ; je connois assez mon Londres, quoique je n’y sois que depuis trois semaines. Tiens, ce que les Anglais ont de mieux, c’est qu’ils parlent français ; encore ils l’estropient.