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Qu’elle sent…

Le Baron.

Qu’elle sent…Trouvez bon que je vous interrompe,
Pour vous dire, ma sœur, que votre esprit se trompe.

Céliante.

Elle s’est plainte à moi ; je dois vous informer…

Le Baron.

Tous ces petits propos doivent peu m’alarmer.

Céliante.

Mais vous allez bientôt voir arriver son père.
Pour son appartement comment allez-vous faire ?
Ma sincère amitié…

Le Baron.

Ma sincère amitié… Se donne trop de soins,
Et pour notre repos aimez-nous un peu moins.

Céliante.

Vous n’avez jamais rien d’agréable à me dire.

Le Baron.

Rien d’agréable ! Il faut autrement me conduire.
J’aurai soin désormais de vous faire ma cour.

Céliante.

Pour moi votre mépris augmente chaque jour.

Le Baron.

Et puisque vous aimez les choses agréables,
Je ne vous tiendrai plus que des propos aimables :
Je louerai votre esprit, votre air, votre enjouement.

Céliante.

Ah ! ne me raillez pas aussi cruellement.

Le Baron.

Céliante, pour vous je viens de me contraindre ;