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ces égards mutuels qui contribuent le plus au contentement de deux époux… Vous ne trouverez donc pas mauvais, messieurs, que je préfère monsieur le baron, qui réunit l’un et l’autre. Il a tout ce qu’il faut pour faire le bonheur de ma fille.

Le Baron.

C’est vous, monsieur, qui faites le mien. Mais il ne peut être parfait, si le cœur de madame n’est d’accord avec vos bontés.

Éliante.

N’en doutez point, monsieur, puisque mon père me donne pour époux l’homme du monde que j’estime le plus.

Le Marquis.

Adieu, madame. Vous êtes plus punie que moi : vous m’aimez, et je pars. ((Il sort.))



Scène XXV.

ÉLIANTE, LE LORD CRAFF, LE LORD HOUZEY, LE BARON, JACQUES ROSBIF, FINETTE.
Le lord Houzey, au lord Craff.

Nous partons. Je vais faire mon cours de politesse en France. (Il sort.)