Page:Boissonnas, Un Vaincu, 1875.djvu/126

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


104
Un Vaincu.

plus élevés de la civilisation chrétienne. Quoi qu’il arrive, une telle lutte ne doit pas aboutir à l’asservissement du peuple d’aucun État ; elle ne doit pas non plus, en aucune façon, être une guerre contre la population, mais seulement contre les forces armées et l’organisation politique des États séparés. Les confiscations de propriétés, les exécutions politiques, le morcellement des États, l’abolition violente de l’esclavage, doivent être choses rayées de notre programme.

« À l’avenir, toute propriété particulière et toute personne sans armes devront être efficacement protégées… Tout objet requis pour l’usage de l’armée doit être payé… Le pillage et les déprédations inutiles doivent être traités comme des crimes réels, et les torts des militaires envers les habitants, rapidement punis…

« Le droit d’arrêter des citoyens ne peut être accordé à l’autorité militaire que sur le lieu même des hostilités actives. Cette autorité ne doit s’employer que pour maintenir l’ordre public et assurer l’exercice des droits politiques. »

Mac Clellan ajoutait : « Un système de con-