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III

UNE CÉRÉMONIE BOUDDHIQUE

C’était un spectable menu et mélancolique, ce mystère qu’un supérieur du temple de Singon, M. Horiou-Toki, a déclamé et joué le 13 novembre 1893 en plein Paris, au premier étage du Musée Guimet. Le matin filtrait dans la salle encombrée de Bouddhas aux étranges attitudes figées dans la contemplation ; et un recueillement étonné pénétrait l’âmes des jeunes femmes distraites, des messieurs âgés mais attentifs et des journa-