sacré et prononcer une messe quelconque sur un nouvel autel. Or, il me répugnait de jouer un rôle charlatanesque, et je me suis rallié à la circulaire d’un comité du Japon qui déclara : « Édifier des églises, mais ce serait contrevenir aux préceptes de pauvreté du Bouddha ! N’avons-nous pas les temples chrétiens, qui sont éclairés et chauffés ? Il nous est loisible de méditer sur le salut, tout en nous souvenant qu’une pagode ne vaudra jamais un sentiment pur. »
Sur la table de travail, immense comme une table d’atelier, — ô Tolstoï ! — je regarde des épreuves qui traînent.
— C’est mon prochain livre, monsieur, prononce M. de Rosny ; mon éditeur l’a tiré à un grand nombre d’exemplaires et l’a orné d’une couverture en maroquiun noir, sur les demandes d’une multitude de dévotes désireuses d’aller à la messe avec ce nouveau missel. Caprice que je n’ose blâmer, puisque