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LES DERNIERS PAÏENS

chrétien, a réservé un coin de son jardin de Chatou au subtil Dionysos ; le néo-paganisme a sa plus noble prophétesse dans Madame Adam, récemment convertie aux idées de réincarnation que professe l’occultisme ; et, je n’en doute pas, Mademoiselle Holmès, dont le cœur appartient aux divinités olympiennes, doit-être disposée à écrire l’Ode Triomphale du paganisme, qui ne renaît que pour mieux mourir[1]

  1. Il faut citer vers la fin du dix-huitième siècle Quintus Aucler qui tenta de restaurer un paganisme néo-platonicien, gnostique et occultiste ; il voulait que l’on observât les anciennes fêtes païennes et appelait Jupiter le Sacré Quaternaire par qui tout existe et qui meut la nature — Quintus Aucler a écrit, à la gloire des Dieux, la Threicie. De nos jours M. L. P., sénateur, écrivain des moins inconnus et ancien rédacteur à la « Nouvelle Revue », rend hommage dans ses appartements à son génie protecteur, une idole d’Athènè.