ique, Multiple de bras. » Chant naïf mais tout imprégné de foi !
Dès lors une morale exquise.
« Ne sauve pas ta vie aux dépens de celle d’autrui, est-il prescrit ; donne à manger à ceux qui ont faim, à boire à ceux qui ont soif, le vêtement à celui qui est nu, et une barque à celui qui est arrêté dans sa route. » Ou encore cette parole résignée et clémente où l’expérience sourit : « A-t-on jamais vu un lieu où il n’y ait pas des riches et des pauvres ? mais le pain demeure à celui qui agit fraternellement ». Il y a dans l’examen de conscience de l’Égyptien qui, purifié, se présente après sa mort au tribunal d’Osiris, un mot particulièrement sublime : il me semble synthétiser toute la morale de ces âmes délicates et fortes. Après avoir énuméré le bien qu’il a pu faire dans la vie, le défunt ajoute :