À force de presser l’image de celle qu’il veut sienne, il s’expose à en devenir possédé au lieu d’en être possesseur ; il descendra jusqu’en les cryptes de son cœur ce feu qu’il attisa contre elle et auquel lui-même il s’incendie
L’œuvre de damnation devient souvent l’œuvre d’esclavage, il suffit pour cela d’une maladresse de la part du maléficiant, d’une force noble en le maléficié ; celui qui frappe est frappé, celui qui tente est tenté, celui qui croit vaincre succombe.
La « charge » surtout prépare un danger de mort à celui qui l’a fabriquée. Là le sorcier doit donner plus encore de lui-même que pour le volt celé en sa cave nocturne ; il met sa propre âme décomposée en ces fétides poisons. Autrement comment expliquer le malaise de celui qui entre dans la zone de ce choléra magique ? Les propres fluides de l’opéré cachés en la boule excrémentitielle servent bien d’amorce, mais les fluides plus nombreux de l’opérateur l’emportent sur eux ; leur malfaisance gagnera le passant attendu, gangrène invisible, vol de microbes, philtre qui a les ailes si noires qu’on ne les aperçoit plus !
L’exemple irréfragable du berger Hocque est bien fait pour terroriser l’infâme ouvrier du vénéfice. Ah ! celui-là avait bien déposé toute son âme en l’horrible et puant paquet. Les flammes, en consumant l’engin, brûlèrent