ces quelques mots : « Aussi peu ces raclures rejoindront la cloche dont elles ont fait partie, aussi peu mon âme devra se joindre à Dieu. » Ou bien encore ces trois vers allemands :
Da steh ich auf dem Mist |
— Oui, répond le conscrit des magies noires, le pacte n’est après tout qu’un traité commercial, écrit en double Donc, si vous arrivez à vous faire rendre par le Diable le texte qui lui fut confié, vous redevenez libre. »
Le sorcier se met à sourire de ses yeux ironiques et fuyants :
« Le vrai pacte, celui que j’ai accompli, moi par exemple, près du fumier des fermes, le pacte intérieur, celui-là n’est pas si facilement rompu. Le vœu à rebours sacre prêtre de Satan in æternum. L’autre pacte, celui de l’apprenti sataniste, le pacte écrit est aussi peu solide qu’une page volante ; si les mots s’envolent, le papier s’émiette, le cœur seul vaut, et les volontés jurées à soi-même sont durables. Saint Basile, si j’en crois sa vie par saint Amphiloque, débarrassa du pacte un jeune homme, en l’enfermant pendant trois jours dans la sacristie ; après une lutte du saint contre le démon, le pacte tombe du ciel vomi par l’ange noir qui décampe. Michel Schramm ouvrait les serrures à distance, attirait et retenait immobile l’eau d’une coupe renversée. Il fut purgé de ces dons étranges qui lui venaient du démon, lorsqu’une autruche hideuse où Satan s’enfermait rejeta la cédule.
« Mais votre vrai pacte sera votre volonté de connaître le Diable, de devenir son serviteur, son missionnaire, de vous