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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

n’en est que plus à connaître. Elle est en quelque sorte indépendante de son impressionnabilité personnelle, car, chrétien libre autrefois, catholique fervent aujourd’hui, il nous montre aussi bien au point de vue de la raison que de la foi, la sérénité d’un témoin. Cependant, comme nous le verrons tout à l’heure, de son propre aveu, ce « témoin » devint « sujet ». Si M. François Coppée n’a pas « vu » le mystère, il l’a, — ce qui n’est pas moins étonnant, — entendu.

Donnons d’abord son opinion sur le spiritisme et le merveilleux, telle qu’elle se formulait il y a une dizaine d’années. Sa dernière lettre qui date de l’an passé nous montre que, les vérités et les miracles de foi mis à part, cette opinion en devenant peut-être plus prudente, n’a pas beaucoup changé. — Ce premier document émane du François Coppée d’avant la conversion.


« Quelqu’un de peu mystique, c’est votre humble serviteur… écrit le poète des « Humbles ».

» Beaucoup de nos contemporains sont plus exigeants. Il leur faut du surnaturel, et ils prétendent que l’infini se mêle de leurs petites affaires. Au temps où je n’avais pas encore de