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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

Victor Hugo était de cet avis ? On lui apportait parfois à Jersey un seau d’eau de mer pour y plonger les mains. Un jour, il renversa le seau ; et quand l’eau fut écoulée, il aperçut au fond une petite pieuvre. Elle était si transparente que dans l’eau on n’avait pu l’apercevoir. Il en conclut que maints êtres devaient exister autour de nous, tout en échappant à nos sens, des êtres translucides à l’air comme cette pieuvre était transparente dans l’eau. Ceux de ces humains invisibles qui m’ont prouvé leur présence me semblent assez dangereux, je le répète. Aussi je ne conseille guère les séances spirites. Les assistants s’exposent à des forces qu’ils ne connaissent pas et ne savent point diriger… Il peut s’en suivre pour des nerveux la maladie et la folie.

— Et ne craignez-vous pas que la foule, et même les gens d’esprit dont parle M. Victorien Sardou, rient ou haussent les épaules devant ces faits, si peu en accord avec les lois connues ?

— Qu’importe I C’est nous qui avons établi ces lois, et nous en trouvons de nouvelles chaque jour. La vérité de demain peut démentir