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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

res du soir, et la nuit était silencieuse. Tout à coup un lointain aboiement de chien suivi d’un long cri d’oiseau de nuit, attira notre attention. Puis, je fus surprise d’entendre à mes pieds une foule de pépiements et de gazouillis de tout jeunes oiselets. On chercha partout : point d’oiselets ! Ensuite, et peu à peu, le fumoir, (qui était pleinement éclairé par des lampes électriques) s’emplit de cris, de chants, de gazouillements d’oiseaux dont la multitude augmentait toujours. Cela ressemblait surtout à un tumultueux bavardage d’innombrables hirondelles. Nous nous mîmes à chercher sous les divans, dans les plantes vertes, partout, sans rien découvrir, et les chants continuaient sur nos épaules, à nos oreilles, avec tant de force que nous étions obligés de crier pour nous entendre parler. Enfin, le médium, dans une transe, nous dit qu’il voyait ces oiseaux, qu’ils étaient merveilleusement beaux, qu’ils étaient des esprits et qu’ils cherchaient à se faire comprendre de nous.

» Puis graduellement, ces êtres, se turent, parurent s’envoler dans la nuit, et un seul tout pe-