tour ; la Société des recherches psychiques de Londres et d’Amérique a examiné, depuis, Mrs Pipers ; elle s’est cru forcée de conclure que, dans beaucoup de cas, on ne pouvait expliquer les révélations de la voyante que par l’intervention des morts qui se communiqueraient à elle directement.
» Mais vous, croyez-vous à la survivance de l’âme ? »
M. Paul Bourget me répondit sans hésitation :
« — Oui, mais ceci n’est plus de la science, c’est un article de foi » (ces paroles sont textuelles).
Je repris :
« — Lorsque vous n’admettiez pas encore les doctrines de l’Eglise et que vos maîtres étaient « Monsieur Taine » et Renan, acceptiez vous la donnée d’une âme immortelle ? »
M. Bourget prit nerveusement mon livre de notes et, de sa propre main, comme s’il voulait inscrire un aveu exact pour un confesseur.
« — J’y ai toujours cru de la manière la plus invincible — malgré moi, si je peux dire