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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

— Vous vous êtes occupé de la, transmission des maladies par la couronne de fer aimantée ?

— Eh ! vous avez dit ?… Ah ! oui, les « transferts ».

Le docteur Luys se lève d’un mouvement brusque, ouvre une grande armoire où des machines électriques, des petits pinceaux, des vieux journaux sont entassés pêle-mêle. Il choisit une sorte de fer à cheval, fait d’un barreau aimanté, et me le pose sur la tête, en fermant les yeux, comme un prêtre administre un sacrement.

— Pour quelles maladies cela sert-il ? demandai-je.

— Pour les maladies nerveuses, les convulsions, et aussi pour les maladies mentales, la manie des persécutions par exemple. Voici comment j’ai découvert la chose. Nous avions un malade qui avait un tic de la bouche…

Et l’expressif docteur ouvre une bouche démesurée qu’il tord :

— J’ai eu ridée, continue-t-il, de lui mettre sur la tête un barreau aimanté. Quelques jours