faits ; que pensez-vous des théories édifiées sur ces prodiges, c’est-à-dire du mysticisme ?
— Le mysticisme, tel qu’il est conçu dans ces derniers temps, est une « pose » et une « bêtise », œuvre d’impuissants, de « mattoïdes », de gens qui n’ont pas les idées nettes, et se rattachent au passé qui est toujours l’asile des faibles.
— Quel est l’état du mysticisme, en Italie, dans les académies scientifiques ?
— Les académies ne valent guère la peine qu’on s’en occupe, ce sont des fossiles.
Et voilà comment les exercices d’une simple paysanne napolitaine ignorante — que les uns disent sorcière, les autres prestidigitatrice — sont en train de modifier les certitudes de savants modernes.
Le cas de M. Lombroso n’est pas isolé.
Eusapia a ébranlé les convictions d’Ockorowicz, du docteur Charles Richet, de Camille Flammarion, et j’avoue, pour ma part, avoir gardé des prodiges auxquels j’ai assisté dans