Avec discrétion mon camarade prélude :
— Nul mieux que vous, mon cher Maître, ne peut guider dans les recherches sur le mysticisme…
— Non… je ne m’occupe pas de ça… je ne dirai rien…
— Mais vous avez été de ceux et des premiers qui ont accéléré le mouvement de la jeunesse vers le mystère ?
— Je le regrette… La jeunesse a eu tort.
Les réponses sifflaient, mauvaises, avec l’impatience des consultations coûteuses qui allaient nous remplacer.
— Vous ne voulez donc rien dire ? continua le Russe patient…
— Je ne veux pas et je n’ai pas le temps. Laissez ça en repos… le mysticisme, ce n’est qu’une question de mode… je m’en fiche comme de l’an quarante…
— Croyez-vous alors que ce mysticisme soit une maladie ?
— Ceux qui s’en occupent ne sont pas plus malades physiquement que d’autres… C’est l’es-