Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/257

Cette page a été validée par deux contributeurs.
234
L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

» Devant ce grand drame muet et terrible de l’univers, toutes les théories a priori de la genèse des choses sont puériles, et les religions ne sont pas autre chose dans leur essence que de telles explications du monde et de la vie.

» À l’homme qui réfléchit simplement la science suffit. D’espoir, nous n’en avons qu’en la mort, la mort qui délivre. De bonne heure, nous avons appris le renoncement, et nous quitterons, sans amour et sans haine, « sachant que tout est vain », ce monde d’illusions et de rêves. Mais nous le quitterons avec une fierté stoïque, sans ridicule attendrissement sur nous-mêmes, sans lâche besoin d’être consolés. »